Rédaction SEO : comment devenir performant !

Rédaction SEO
Agence de communication digitale à Namur
Namur – 17-02-2023 /

La rédaction SEO consiste à produire des textes qui vont permettre de positionner un site sur la première page des résultats de moteurs de recherches (Google, Bing, …). Voilà pour la théorie ! En pratique, le SEO sémantique est une discipline complexe dont les règles évoluent sans cesse. Sans compter qu’à ce petit jeu, votre site est en compétition avec des dizaines de milliers d’autres qui traitent du même sujet.

Chaque seconde, ce sont plusieurs centaines de sites qui tentent de se positionner sur Google. Confrontées à ce challenge, beaucoup d’agences de rédaction SEO vous proposent d’activer des leviers pour décrocher la timbale : privilégier quelques mots-clés, respecter la hiérarchie des titres, suivre les règles de lisibilité édictées par le robot, etc. Sur papier, la promesse peut sembler alléchante ! Certes ! Mais alors pourquoi ne nous retrouve-t-on pas tous en première page des SERPs (Search Engine Result Page) ?

En respectant les règles de Google, vous disposez en fait d’un ticket pour participer au bal. Pour briller sur la piste, d’autres défis sont à relever  :

  • Définir vos objectifs
  • Établir une stratégie de content marketing
  • Cerner vos cibles
  • Répondre à leurs attentes
  • Générer des backlinks pertinents
  • Tisser un maillage interne robuste
  • Peaufiner votre UX (expérience utilisateur) et CX (expérience client)
  • Choisir ou pas la longue traîne
  • Etc.

Car l’objectif d’une stratégie de content efficace n’est pas de figurer en première page en se contentant de suivre les recommandations proposées par le robot. Certes, l’article ou la vidéo seront mis en avant. Mais leur contenu risquerait de décevoir la cible. La priorité d’une agence de content marketing consiste à rédiger des articles SEO qui répondent à un double défi : être à la fois bien référencés sans les SERPs et utiles pour les utilisateurs.

La rédaction SEO en 8 étapes

Avant de se précipiter sur son clavier, il est indispensable de comprendre les règles du jeu du référencement. En fait, un bon article SEO est un texte qui doit se situer à la confluence de trois axes :

  1. Les attentes présumées de vos prospects (selon le secteur et votre expérience)
  2. La manière dont le moteur de recherche définit le besoin utilisateur (l’intention de recherche)
  3. Ce que les utilisateurs désirent vraiment (analyse des profils et récolte d’infos qualitatives de vos clients et prospects)

Étape 1 : Choisir les bons mots-clés principaux

Les mots clés efficaces sont ceux qui génèrent du trafic productif. Leur choix doit se faire bien avant la rédaction du texte. Car ce sont eux qui induisent les sujets à traiter. L’erreur la plus courante consiste à rédiger un texte qui met en avant des mots clés trop compétitifs (repris par la majorité des autres sites) ou hors sujet par rapport aux objectifs poursuivis.

D’autant qu’un bon  article est rarement positionné sur un seul mot clé. En moyenne, les pages bien référencées se base sur presque 1000 mots clés différents. La moyenne se situant à environ 400 éléments. Choisir ses mots clés ne doit dès lors rien au hasard.

  • En premier lieu, vous devez opter pour un outil SEO fiable, capable de fournir une liste suffisamment importante.
  • Il faut ensuite considérer cette liste et repérer les mots clés pour lesquels les résultats actuels sont positionnés.
  • En dernier lieu, la liste doit être filtrée pour n’afficher que les mots clés « forts ». Ceux qui sont repris par les concurrents positionnés dans le top 10.

Prenons un exemple : pour cet article dont la requête principale est (rédaction SEO), il est recommandé de cibler également : (écriture de texte SEO) ou (contenu SEO).

Lorsque vous avez sélectionné les mots clés principaux, le format et le contenu que vous allez écrire de dépend pas entièrement de vous. Du moins pas complètement. Ce contenu sera également en partie dicté par Google et ce qu’on nomme « l’intention de recherche ».

Étape 2 : identifier l’intention de recherche

L’intention de recherche consiste à repérer les besoins de l’utilisateur derrière les mots qu’il introduit dans le moteur de recherche. Concrètement, cette intention représente ce que Google identifie comme être le besoin utilisateur. Pour identifier l’intention de recherche d’un mot clé, il vous suffit d’analyser les dix premiers résultats Google sur vos mots-clés principaux. En repérant leurs points communs, vous allez découvrir ce que Google considère comme les meilleures réponses aux besoins de ses utilisateurs sur ce sujet. En d’autres mots, Google vous indique le type de contenu qu’il souhaite voir apparaître pour une requête donnée.

Pour définir l’intention de recherche, il suffit d’ouvrir Google en navigation privée et chercher les mots clés principaux. Cet exercice va vous permettre de :

  1. Déterminer les types de contenu utile (articles, pages produits, vidéos …)
  2. Déterminer les formats à privilégier (guides, définitions, interviews …)
  3. Déterminer les angles d’attaque : pour débutant, lecture rapide, en 2023, etc.

Déterminer le type de contenu privilégié par Google

Avant de rédiger votre texte, vous aurez à choisir le style de contenu qui permettra de faire passer le message : articles, pages produits, landings pages, vidéos …

Si vous vous obstinez à écrire un article alors que la majorité des résultats sont des pages e-commerce, vous risquez de ne pas être « ranké ». Si l’on considère par exemple la requête (Rédaction SEO), la majorité des résultats reprennent des articles de blog. Mais pour des mots-clés comme [cafetière capsule], ce sont majoritairement des pages e-commerce, des annonces et des images qui sont reprises.

Déterminer les formats privilégiés par Google

Selon leur portée, les thématiques définies par les mots clés peuvent prendre la forme de guides, définitions, interviews, comparaisons, listicles (article éditorial présenté sous forme d’une liste d’astuces ou conseils), etc. Le format de cet article « Rédaction SEO » découle d’un constat (à un moment T) : la première page de référencement indique par exemple que 5 sites font le choix d’un article de blog, 3 proposent des définitions et 2 privilégient du contenu sous forme de listicles. Notre choix se porte donc sur des articles de blog en première intention… pour proposer ensuite d’autres types de contenu.

Choisir les angles plébiscités par Google

L’angle d’attaque d’un texte consiste à adapter le ton à la cible. L’article est-il destiné à des débutants ? Intéresse-t-il un lectorat qui souhaite un comparatif ou une lecture rapide et synthétique ? Le momentum est-il important (janvier 2023 pax ex.) ?…  Pour la requête « Outils SEO » par exemple, la plupart des textes sont structurés sous forme de listicles qui établissent la hiérarchie « des meilleurs » et précisent s’ils sont « gratuits » ou pas. Ces deux spécificités peuvent vous permettre de choisir un angle d’attaque. Il faut toujours tenir compte que l’intention de recherche évolue dans le temps. Il est donc indispensable d’établir une veille régulière  pour surveiller les résultats et mettre à jour votre contenu si la donne évolue.

Étape 3 : établir le plan éditorial

Si les mots-clés principaux sont généralement liés au titre général, les mots-clés secondaires le sont aux titres des différentes sections de l’article. Quant au plan, il va couler de source si vous maîtrisez bien le sujet de votre article. Vous devrez cependant vous assurer qu’il répond également aux besoins identifiés par Google.

Pour le savoir, il est recommandé de lire les articles concurrents, parcourir les recherches associées en bas de la page et consulter les sections « autres questions posées » sur la page des résultats Google.  Pour affiner votre recherche, n’hésitez pas à consulter les suggestions d’outils SEO comme AlsoAsked.com (gratuit) ou Ahrefs (payant).

Toutes ces suggestions de mots-clés secondaires et longue traîne sont valables pour une thématique à un moment donné. Dans la pratique, vous devrez utiliser votre expérience et faire preuve de bon sens pour faire votre choix.

Étape 4 : Écrire un article calibré

Combien de mots faut-il pour un article SEO performant ? Le sujet fait débat au sein de la communauté des rédacteurs SEO depuis des années. Beaucoup d’experts en sémantique proclament que Google préfère les contenus très longs. Certains prétendent qu’il faut au contraire faire très court. D’autres encore proposent une moyenne qui se situe entre les deux propositions.

Qu’en conclure : que la bonne longueur de contenu est celle qui permet de répondre aux besoins des internautes sur les mots clés ciblés. Pour certaines requêtes, les internautes ont seulement besoin d’une définition. Les résultats seront dès lors très courts. Pour d’autres, le contenu devra être plus complet et débouchera sur des textes plus longs.

Étape 5 : L’optimisation sémantique du contenu

La balise <title>

Considéré comme un « meta titre », c’est le titre repris en bleu dans les résultats Google. Caché dans le code (dans la partie <head>), cette balise n’apparaît pas sur la page. Elle peut cependant être visualisée sur l’onglet du navigateur quand vous consultez la page. Vous pouvez également effectuer un clic droit + “inspecter” pour consulter le code. Cette balise est capitale, car elle influence le taux de clic et donc le nombre de visites sur une page. C’est en effet le premier élément que les internautes appréhendent lors de leur recherche.

Rédaction optimisée de la balise <title>

Le <title> doit remplir deux objectifs : décrire clairement la page et donner envie aux internautes de cliquer. Ce titre doit faire maximum 600 px de large (entre 50 et 60 caractères espaces compris). Autrement, il risque d’être tronqué ou réécrit.

Idéalement, le <title> doit reprendre le mot-clé principal, de préférence au début. Il doit être naturel et attractif pour le lecteur. Il doit respecter une certaine nomenclature : parenthèses normales () plutôt que crochets, tiret – comme séparateur plutôt que barre |, utilisation unique d’un même mot. Les algorithmes des moteurs de recherche (dont Google) apprécient que le <title> et <h1> soient identiques.

Les balises titres et sous-titres HTML <hn>

Les balises titres (heading tags) sont les balises HTML <hn>. Ces balises qui représentent les différents niveaux de titres et sous-titres se déclinent en 6 niveaux : de <h1> à <h6>. Elles donnent aux lecteurs et aux moteurs de recherches des indications sur la hiérarchie et la pertinence du contenu sur une page.

Les moteurs de recherches explorent ces indices dans le code pour comprendre la structure d’une page. Un titre est ainsi considéré comme « plus important » que du texte normal, et une balise HTML H1 est plus importante qu’un H3.

Optimisation des balises titres

Les mots clés principaux et secondaires doivent être – dans la mesure du possible – intégrés dans les titres. Réservez les titres H1 au titre global de la page (idéalement un par page). Respectez la hiérarchie des balises titres : si les titres des grandes sections de votre contenu sont des H2, le premier niveau de sous-section devra être un H3, puis un H4, etc. Éviter de passer directement d’un H2 à un H5.  

L’URL

L’URL (le lien) de votre page est importante. Il doit être simple et user-friendly. Les pages avec une URL courte sont généralement mieux positionnées dans les résultats de recherche. 

Optimisation des URLs :
  • Mentionner le mot clé principal
  • Séparer les mots dans l’URL avec un tiret « – » (pas d’espaces ni d’autres caractères)
  • Mettre toutes les lettres en minuscules
  • Supprimer les caractères spéciaux (accents, etc.)
  • Éviter les informations inutiles (date du jour, etc.)
  • Faire court (entre 40 et 100 caractères) et compréhensible
  • Rédiger une « meta description » efficace. Cette balise n’est pas visible sur la page, mais apparaît sur la page des résultats de Google et dans le code (dans la section <head>)

La meta description

La meta description est importante, car elle donne envie aux internautes de cliquer sur votre page dans les résultats de Google. Bien conçue, elle augmente le taux de clic et donc le nombre de visites sur votre site.

Optimisation de la meta description :

Elle doit faire moins de 150 caractères (espace compris) sinon elle sera tronquée par Google.

Il faut également qu’elle reprenne le mot clé principal que Google mettra en gras dans les résultats.

Les images

Le fait d’optimiser les images sur les pages améliore les performances de chargement et aide le moteur de recherche à comprendre le contenu de la page,

Optimisation des images :

Donner des noms de fichier descriptifs et concrets à vos images.

Rédiger une légende et un text alt descriptifs, également court et précis.

Choisissez le bon format (WebP pour avoir une taille de fichier la plus petite possible, SVG pour les logos et icônes, PNG si vous voulez un fond transparent et JPEG si vous voulez la qualité la plus haute)

Réduisez autant que possible la taille de fichier de vos images (via par ex. plugin WordPress ShortPixel).

Créez une sitemap pour vos images

Utilisez si possible du lazy loading, mise en cache navigateur et un CDN

La balise alt

Comme le title ou la meta description, la balise alt n’est pas directement visible sur la page.

Sa fonction première est d’améliorer l’accessibilité des sites aux « moins bien voyants » en proposant en texte le contenu de l’image. La balise alt aide également les algorithmes de Google à comprendre ce qu’il y a sur l’image pour mieux la ranker dans Google Images.

Optimisation des textes alt :

La description de l’image doit être concise et précise, en évitant de proposer une série de mots-clés inutiles. Dans cet esprit, il convient d’éviter le évidences du type : « Image d’un … », « Illustration de … », « Schéma d’un… ». Google est capable de comprendre tout seul.

Étape 6 : Tisser son maillage interne

Alors qu’il est indispensable pour le référencement des pages, le maillage interne est trop souvent sous-estimé. À ce titre, il n’est pas inutile de rappeler que les robots de Google parcourent le web via les liens internes et externes. Comme ils impliquent des connexions de sens, ces liens permettent d’optimiser la compréhension des contenu de page. Si elle est dotée de liens qui dirigent vers d’autres pages du site, une page bien positionnée dans les résultats va transmettre son « aura » à ces dernières. Dans le même esprit, lorsque plusieurs pages d’un site ont un lien vers une page donnée, cette dernière devient plus « séduisante » pour les moteurs de recherches. Google considère en outre que la qualité des sites qui ont un lien vers une page (backlinks) est également un gage de confiance.

Exemple : la spécialité de l’agence K.ractère est l’Audit éditorial et le Content Marketing. La page pilier du site sur le Content Marketing (article de blog) est donc capitale. Elle appuie l’expertise de l’agence auprès des utilisateurs. Pour indiquer son importance à Google, tous les articles du blog qui traitent du Content Marketing pointent vers cette page.

Étape 7 : Booster l’optimisation sémantique

Les algorithmes des différents moteurs de recherches deviennent de plus en plus intelligents. Si la requête stipule par exemple « sans peur et sans reproche », Google comprend que l’on parle du Chevalier Bayard et va focaliser sa recherche là-dessus. Ce résultat est obtenu via des déductions par rapport au contexte de la recherche et des liens de sens entre différents mots ou concepts.

Une grosse partie du travail des experts en SEO est de faciliter la vie des moteurs de recherches pour qu’en retour, ils positionnent les sites correctement dans leurs résultats. Pour que cette magie opère, il faut veiller à rendre les contenus les plus « complets » possibles (mais pas forcément très longs) pour les moteurs de recherche. Pour rendre ces contenus « complets », il faut utiliser des mots et des expressions repris dans les champs lexicaux et sémantiques des mots clés.

Traditionnellement, il s’agit de repérer les mots et concepts qui reviennent souvent sur le net pour les utiliser dans l’article. Il est également possible d’utiliser un outil (Clearscope par exemple) où il suffira d’intégrer un draft texte pour identifier les mots à utiliser.


Étape 8 : Générer des backlinks

Les backlinks de qualité qui pointent vers un article ont un grand impact sur les performances SEO d’une page. Ce processus de génération de backlinks est désigné comme « netlinking » en français et « link building » en anglais.

Il existe deux grandes catégories d’actions pour générer des backlinks : organique ou induite.

Génération organique

Les internautes décident d’eux-mêmes de mettre un lien vers vos contenus. Il faut bien entendu leur donner des raisons de le faire en :

  • Soignant la réputation de vos marques ou services
  • Proposant des contenus pertinents

Si vous produisez par exemple des études pertinentes pour votre secteur, vous devenez une référence pour tous les autres acteurs. Et s’ils estiment que votre information est fiable, ils auront tendance à inclure les statistiques tirées de vos études et analyses dans leurs contenus. En matière de SEO, la marque Ahrefs est par exemple devenue une référence, car leurs articles et leurs études sont généralement excellents.

Génération induite

Il existe 3 stratégies pour générer des backlinks :

  • Ajouter soi-même des liens qui pointent vers les pages de votre site (via vos réseaux sociaux, des registres d’entreprises, des commentaires de blogs, etc.)
  • Solliciter directement d’autres sites ( via de tribunes, échanges de liens, relations presse, témoignages, etc.)
  • Acheter des liens (pratique fortement déconseillée !!)

 

Connaissez-vous la vitesse de chargement de votre site ?