Ecrit professionnel : le résumé de texte

Résumé texte
Agence de communication digitale à Namur

Namur – 16-07-2022 / 

Rédiger un résumé consiste à condenser un texte de base en respectant les idées de l’auteur. Ce format éditorial n’est ni une critique ni une analyse du texte originel. Il ne doit pas non plus présenter d’idées personnelles ou de commentaires sur les arguments exposés. Pour le rédiger dans les formes, il est recommandé de respecter trois étapes cardinales : l’analyse, la rédaction et la vérification.

Résumé de texte : L’ANALYSE

Se lancer directement dans le résumé d’un texte est un exercice périlleux. Une trop grande précipitation risquerait d’entraîner des erreurs d’appréciation dans le choix des idées retenues et dans la hiérarchie des différentes parties. Pour qu’il soit fidèle à l’esprit du texte originel, le résumé doit être précédé d’un effort d’analyse qui se décompose en trois phases : 

  1. La lecture
  2. Le repérage
  3. La réflexion

1. La lecture

Cette première étape est une phase d’approche. Elle permet d’obtenir une connaissance globale du texte via une lecture relativement rapide du document de base. Ou de plusieurs lecture successives si le contenu s’avère plus ardu. Lors de cette phase d’approche, l’idée est de cerner le sens global de la thématique développée. Cette lecture ne doit pas nécessairement s’accompagner d’une prise de notes. Son but est d’appréhender dans les grandes lignes la structure du texte et les thématiques abordées.

2. Le repérage

Lorsque le texte a été parcouru en lecture plus ou moins rapide, la phase de repérage va donner un aperçu plus approfondi des réflexions qui s’y trouvent. Cette phase consiste à répertorier les différentes idées émises par l’auteur (mots-clés et idées forces), ainsi que les rapports et les enchaînements entre elles. Elle s’orchestre via une relecture attentive du texte, doublée d’une prise de notes. Attention, pour qu’il soit vraiment efficace, ce repérage doit s’accompagner une déconstruction-reconstruction du texte. La technique qui consiste à souligner au fluo les phrases importantes dans le texte est inefficace, car elle incite le lecteur à reprendre les formules et la structure utilisées par l’auteur. Pour cet exercice, l’idéal est d’utiliser des marqueurs qui vont servir à souligner ou surligner les « mots-clés » ou les « idées forces ».

3. La réflexion

Lorsque les « mots-clés » et les « idées forces » sont repérés et classés, il va s’agir d’établir une hiérarchie entre chacun des éléments. Pour s’écarter de la structure du texte de base, cet exercice doit être effectué via les notes prises au cours de la phase d’analyse. Il est impératif de se démarquer de la structure éditoriale du texte de base en inscrivant les idées clés sur une feuille à part. Le recours au texte initial ne doit servir qu’à éclaircir certains points demeurés obscurs. Cette réflexion a un double objectif : faire le tri entre l’essentiel et l’accessoire et comprendre le cheminement de pensée de l’auteur. Cette phase de déconstruction-reconstruction pourra, le cas échéant, aboutir à la mise en place d’une nouvelle structure, un plan inédit.

Résumé de texte : LA RÉDACTION

Établir un plan

Avant de rédiger le résumé proprement dit, vous devez élaborer votre plan éditorial. En toute logique, ce plan va s’approcher de celui du texte initial. Il se peut cependant qu’une modification de l’ordre des idées puisse déboucher, sans galvauder le sens texte, sur un niveau de synthèse plus efficace. En respectant le processus qui consiste à repérer et lister les mots-clés et idées forces, vous disposez d’une plus grande latitude pour optimiser la hiérarchie des idées. Toute modification de l’ordre du texte doit déboucher sur une simplification avérée. Car par nature, un résumé doit être une version simplifiée du texte originel.

Lorsque la structure éditoriale du résumé est établie, le nombre de mots repris dans les différentes parties va dépendre de l’importance des idées et non de l’ampleur des passages à résumer. Car un résumé est avant tout une mise en évidence de l’essentiel et non une compression proportionnelle du texte de base.

Rédiger en deux phases

Le premier jet d’un résumé se fait toujours au brouillon. Car il est rare qu’un premier jet soit parfait. Très souvent, cette première version aura besoin d’être remaniée pour répondre aux impératifs du calibrage (nombre de mots imposés). Suite à ce premier jet, il faudra veiller à ce que le fond et la forme.

Le fond (développement des idées)

L’important pour un résumé, c’est de parvenir à mettre en valeur les idées essentielles. Tous les éléments secondaires vont devoir être mis de côté. Pour réussir cet exercice, il va falloir supprimer :

  • Les éléments secondaires pour ne retenir que les idées forces.
  • Les exemples, les répétitions, les insistances, les redondances, etc.
  • Les références et les allusions.
  • Les données chiffrées secondaires pour ne retenir que les valeurs significatives.
  • Les articulations sans intérêt, les transitions et les liaisons qui ne relient pas les idées principales.
  • Les locutions et les groupes de mots pour les remplacer par des mots précis.

La forme (style et syntaxe)

La nécessité de faire court doit vous amener à privilégier les formes grammaticales les plus concises. Dans cet esprit, il est primordial d’éviter les formules qui consomment beaucoup de mots :

  • Les périphrases (ex. : le roi des animaux > le lion)
  • Les gallicismes (emploi propre à la langue française. ex. : si j’étais que de vous)
  • Les locutions conjonctives (ex. : à telle enseigne que) 

Pour faire bref, il est préférable d’utiliser un verbe ou un adjectif plutôt qu’une proposition (La voiture qui est rouge roule à grande vitesse > La voiture rouge roule vite). Il faut cependant éviter de tomber dans le « style télégraphique ». La mise entre parenthèses une portion de phrase est également une opportunité de faire court (mais il ne faut pas en abuser). Même si l’objectif est de faire des phrases très brèves, elles doivent rester grammaticalement correctes. 

Résumé de texte : LA VÉRIFICATION

Pour éviter d’omettre certains éléments importants du texte de base, une double vérification s’impose. Ce check doit porter tant sur le texte résumé que sur le texte de base. Vous devez ainsi vous poser les questions suivantes :

Par rapport au texte de base

  • L’argumentation de l’auteur est-elle bien suivie ?
  • Aucun élément important n’est oublié ?
  • Rien n’est déformé ou ajouté ?

Par rapport au texte du résumé

  • La forme et la syntaxe sont-elles assez limpides ?
  • Le texte est-il compréhensible pour un lecteur lambda ?
  • La structure est-elle assez rigoureuse ?

Il n’est jamais inutile de lire son texte à haute voix ou de le faire lire par une tierce personne. Vous pourrez ainsi vérifier si elle comprend bien tout ce que vous avez voulu dire.

2 types de résumés

Les 2 types de résumés les plus connus sont la contraction de texte et l’abstract. La contraction de texte en une réduction à l’échelle du texte de départ. L’ abstract, que l’on traduit en français par «résumé analytique», est un texte qui va rendre compte du contenu initial selon :

  • Une approche signalétique qui ne propose que les grands points de développement, à la manière d’une table des matières. C’est le résumé indicatif.
  • Une approche analytique qui se focalise sur l’aboutissement de la recherche (les résultats et les conclusions). C’est le résumé informatif.

Les résumés indicatifs et informatifs ont pour but de renseigner les lecteurs sur la pertinence du document consulté en vue d’un travail de recherche donné.

Méthodes de contraction

Pour ramener un texte de 500 mots à 200, deux solutions s’offrent à vous.

  • Partir d’une analyse détaillée du texte de base.
  • Partir d’une synthèse des idées fondamentales.


La première méthode convient aux textes longs et touffus. L’exercice consiste a effectuer une analyse détaillée du texte pour en faire un brouillon de 500 mots. Il s’agit ensuite de le réduire progressivement pour ne retenir ce qui est vraiment important. Cette méthode est recommandée pour les résumés de débats par exemple.

La seconde méthode convient plutôt aux textes dont les mots et phrases clés s’imposent dès la première lecture (textes réglementaires, rapports officiels, etc.). Pour ces textes, vous pouvez réaliser une synthèse des idées fondamentales en relevant les mots-clés et les idées forces. Ces éléments seront composés de 50 ou 100 mots. À partir de ces idées principales, il s’agira de mettre ses notes en forme pour arriver à un total de 200 mots.

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